Dans cet épisode de la série ODD de notre balado Entre deux drapeaux, l'animatrice Zhamila parle avec Katrina Leclerc de la Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité des droits linguistiques et de la façon dont les jeunes peuvent oeuvrer dans leur langue malgré le contexte minoritaire.
Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité
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ACNU
Zhamila Tampayeva: [00:00:01] Vous écoutez la série ODD d’Entre deux drapeaux, un balado bilingue de l'Association canadienne pour les Nations Unies. Le mandat de l'ACNU est d'éduquer et d'engager les Canadiens sur le travail de l'ONU et les questions internationales d'importance pour nous tous et toutes. Dans ce balado, les invités discutent de nombreuses questions liées aux Objectifs de développement durable et au travail de l'ONU. Les 17 ODD sont un appel mondial à l'action, fournissant un plan commun pour la paix et la prospérité des personnes et de la planète. Taguez-nous pendant que vous écoutez en utilisant le tag #entredeuxdrapeux.
Zhamila Tampayeva: [00:00:48] Bonjour tout le monde est bienvenu dans le troisième épisode de notre balado Entre deux drapeaux. Je m'appelle Zhamila et je suis l'animatrice de cet épisode. Nous accueillons aujourd'hui Katrina Leclerc, membre du comité exécutif et chef du plaidoyer gouvernemental de la Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité. Bonjour, Katrina, et merci d'être avec nous aujourd'hui. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter et nous parler un peu de vous et de la Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité ?
Katrina Leclerc: [00:01:26] Oui, donc, bonjour tout le monde. Merci beaucoup, Zhamila pour l'invitation. Il me fait plaisir d'être ici et de parler avec vous aujourd'hui un peu plus par rapport à la Coalition canadienne et à Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité qui bientôt célébrera son sixième anniversaire lors du 9 décembre 2021. Tant que moi, je m'appelle Katrina Leclerc, je suis étudiante au doctorat à l'Université Saint-Paul. J'étudie justement Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité et la synergie avec l'agenda JPS, qui est grandement intéressante dans le contexte canadien, mais aussi dans d'autres contextes, sur les gens des régions du monde, incluant ma recherche, qui porte sur l'Afrique de l'Est principalement. Et puis, la Coalition Canadienne pour l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité a été fondée en septembre 2020, donc il y a un peu plus qu'un an. Ce sont de jeunes leaders canadiens et canadiennes qui se sont regroupés en trouvant que, justement, l'agenda JPS n'a pas une place encore au niveau politique canadien qui est assez significatif pour la jeunesse. Donc, nous, nous avons identifié ceux-ci comme étant une lacune au sein de notre gouvernement, au sein de nos politiques publiques et aussi dans la mise en œuvre de l'agenda qui est très peu présente au sein du Canada. Donc, on a créé une coalition, on s'est regroupé. On est maintenant plus près d'une centaine de jeunes et d'organismes qui appuient l'avancement des principes de la culture, l'agenda de JPS afin de pouvoir coordonner ensemble pour mettre mettre en lumière les initiatives qui existent déjà au Canada, qui peuvent porter à cet agenda et pousser le flambeau de l'agenda.
Katrina Leclerc: [00:03:09] Et aussi d'essayer de militer auprès d'un gouvernement pour avoir une meilleure présence de l'agenda et au sein du gouvernement et aussi à l'étranger. Donc, c'est vraiment de ça qu'on essaie de faire et un peu plus sur l'agenda GPS. C'est un agenda avec cinq piliers principaux, donc la participation en fait partie et la prévention des conflits, la protection des jeunes, surtout dans les zones de conflits, mais également dans les instances, par exemple, de la justice sociale et d'autres injustices. La réintégration des jeunes et aussi il y a un aspect de désarmement qui est inclus. Donc, c'est vraiment comme ça. Et nous, on voit cet agenda qui est typiquement associé avec les lieux de conflit étant relative au Canada puisqu’au Canada, nous vivons dans un état que nous nous prénommant une paix négative, donc une paix, et nous ne sommes pas dans un pays où est ce qu'il y a de la guerre ? Évidemment, on est chanceux de vivre dans un état de paix de ce genre. Cependant, nous n'avons pas non plus tous des opportunités égales. Donc nous voyons une paix négative dans le sens qu'il y a. Il y reste encore des violences structurelles qui sont adressées et il y a beaucoup de travail qui se fait à cet égard et c'est comme ça que nous nous approchons de l'agenda JPS dans notre contre contexte ici au Canada.
Zhamila Tampayeva: [00:04:32] C'est très intéressant tout ce que vous dites, Katrina et dans cet épisode, j'aimerais également vous parler d'un sujet assez pointu - les droits linguistiques. Pourriez-vous me dire ce que vous entendez par trois linguistiques et comment ceux-ci sont liés à l'agenda JPS?
Katrina Leclerc: [00:04:53] Oui, certainement. Donc, je dois commencer en vous avouant que moi-même, je suis un jeune de la francophonie canadienne, j'ai grandi dans la belle province de la Colombie-Britannique, est un francophone minoritaire, donc les droits linguistiques sont très importants à mes yeux et touchent profondément mon cœur. Évidemment, puisque ceci a fondé et beaucoup mon enfance et continue d'influencer mon quotidien en tant que jeune Franco-Colombienne qui est maintenant rendue à Ottawa pour ses études. Et puis, la façon dont nous voyons les enjeux de droits linguistiques et aussi les enjeux de minorités linguistiques par rapport à l'agenda du JPS. C'est dans les deux piliers de la participation de la jeunesse et dans le pilier de la protection de la jeunesse, donc le pilier de la participation de l'agenda JPS. Il c'est sensé à pousser pour que les jeunes puissent soit bien reconnu comme étant des agents de changement dans les instances de prise de décision et dans l'engagement civique, donc les enjeux linguistiques, surtout l'égalité linguistique et les enjeux qui font en sorte que, par exemple, un francophone ou une personne d'expression française à l'extérieur de la province du Québec ou le plus à l'ouest qu'on va dans le pays qui est moins et de moins en moins accès à ces instances de prise de décision, est un enjeu que nous considérons un enjeu jeune paix, sécurité. Tout comme pour la protection de la Loi sur la modernisation des langues officielles et la protection des jeunes qui eux-mêmes souffrent, par exemple d'insécurité linguistique ? Ceux-ci sont tous des enjeux que nous voyons qui sont qui vont main en main avec les principes de l'agenda JPS dans notre contexte.
Zhamila Tampayeva: [00:06:38] Tout à fait et dans ce cas, pensez-vous qu'on peut dire que les droits linguistiques s'inscrivent dans le cadre des ODD? Et si c'est le cas, comment pouvons-nous voir ça au niveau local dans le contexte canadien?
Katrina Leclerc: [00:06:54] Oui, certainement. Donc, les objectifs de développement durable qui ont été et établis en 2015 sont très importants pour, si on veut le voir, un peu d'un point de vue métaphorique, comme un peu un parapluie par rapport à nous, à nos instances de prise de décision ou d'influence politique. Et quand je dis politique, je ne veux pas dire les politiques électorales, mais plutôt politiques en tant que telles de commun. Est-ce que les lois sont mises en place, donc les hauts? Selon moi, avec les droits, l'institut linguistique est lié complètement. Et j'ajouterais même l'agenda JPS puisque l'objectif de développement durable numéro 1, numéro 10 sur les opportunités égales et puis l'objectif numéro 16 sur les institutions justes sont des sans des objectifs à atteindre qui touchent à comment les institutions publiques font en sorte que les droits de la personne, incluant les droits linguistiques, peuvent être atteints. Donc, c'est souvent l'objectif qu'on fait numéro 16 qui est lié le plus souvent à l'agenda GPS puisque les jeunes ont une place, comme je l'ai expliqué avec le pilier de la participation dans ces instances de prise de décision qui est reconnue par cet agenda, mais encore plus qui va de l'avant avec les objectifs à atteindre dans les objectifs de développement durable. Et donc, c'est comme ça que je le vois d'un niveau vraiment politique ou d'un niveau plus à grande échelle. Maintenant, dans un contexte canadien à un niveau local, ce que nous avons fait avec la Coalition, c'est que nous avons observé évidemment que l'on ne peut pas se cacher qu'au Canada, il y a beaucoup d'efforts qui sont faits de nos politiciens pour essayer d'inclure la jeunesse dans leurs processus et aussi eux-mêmes dans leur bureau.
Katrina Leclerc: [00:08:45] Donc, beaucoup de membres, de députés et de sénateurs sénatrices au Parlement fédéral, par exemple. Depuis les dernières années se sont créés des conseils jeunesse, ce qui est fantastique et magnifique. Cependant, nous avons remarqué que plusieurs de ces rôles qui ont été créés, soit les consoles jeunesses ou autres, pour écouter et entendre la joie de la jeunesse, sont quand même limitants et ma foi, je dirais même tokenistic. Tant qu'ils tokenisent souvent la jeunesse, ils sont souvent inclus. On est souvent écrit nous-mêmes en tant que membre consultatif et non comme membre à parts égales. Qui aurait quelque chose à dire, qui va apporter une substance ou une différence, ou une influence, même sur la prise de décision. Donc, tout ceci dans un niveau local est ressenti. Et ce que nous avons fait à la Coalition, c'est que nous avons établi une recherche sur ce site sur cet enjeu de comment est perçu latinisation des jeunes de la part des jeunes dans les instances de prise de décision et dans leur engagement civique. Et on a reçu des réponses, tout au moins tout au long des mois d'été, que beaucoup de jeunes qui étaient lancés dans ces circonstances et qui avaient eu la chance de pouvoir avoir accès à ces espaces. Eux trouvaient que souvent et ils étaient consultés d'ailleurs souvent après, par exemple qu'une politique soit déjà en train d'être rédigée ou qu'un enjeu seulement portant sur la jeunesse ou la perspective de jeunesse soit priorisé pour la consultation en tant que tel. Donc, souvent, les jeunes dans notre recherche trouvaient qu'ils n'étaient pas valorisés dans leur rôle en tant que conseillers conseillère, peu importe le titre, et que leur perspective restait primaire, primordialement liée seulement à leurs perspectives jeunesse et non à leurs perspectives en tant qu'individu à parts égales dans la société.
Katrina Leclerc: [00:10:46] Tout ceci revient à l'idée des droits linguistiques puisqu'il y avait aussi des jeunes de minorités linguistiques qui avaient répondu à notre sondage à notre recherche en disant que c'était encore plus l'illimité lorsque des jeunes, par exemple, et d'expression française qui étaient beaucoup plus à l'aise de s'exprimer en français, essayaient d'avoir accès à des instances de prise de décision en anglais, puisque la majorité ou beaucoup de ces opportunités sont en anglais et ne sont pas nécessairement également accessibles. Et les services de traduction sont parfois limités. Donc, que ces jeunes-là expliquaient justement que leurs droits linguistiques étaient un frein dans beaucoup de ces instances où étaient limités et la même chose. Il y a eu des sentiments, surtout des jeunes anglophones ou d'expression anglaise dans des situations minoritaires, entre autres au Québec, mais aussi ailleurs, qui ressentait la même chose. À l'inverse, donc, qu'ils se sentaient que si, par exemple, à l'Assemblée nationale, au Québec, les jeunes essayaient de s'impliquer dans un plaidoyer pour leurs droits linguistiques en anglais, c'était quand même très limité, dû aux différences linguistiques. Donc, ceci revient à notre quotidien. Où est ce qu'on essaie de vivre nos droits? Et mais en même temps, en tant que jeune, on n'est souvent pas pris très au sérieux et on le ressent. On le sait que certaines fois, il faut qu'on essaie de militer encore plus fort pour même justifier notre place. En plus de justifier la nécessité de pouvoir protéger notre droit en tant que minorité linguistique ou en tant que personne qui veut s'exprimer dans une langue qui n'est pas nécessairement la majorité.
Zhamila Tampayeva: [00:12:20] Merci beaucoup Katrina pour cette réponse très, très ouverte. Et comme vous avez dit pendant cette conversation, vous avez grandi dans une province qui n'est pas francophone. Et donc, en vous appuyant sur votre expérience de vie et de travail, pourriez-vous donner quelques conseils aux jeunes qui font partie de la minorité linguistique pour déclarer leurs droits et les intégrer dans la vie quotidienne? Et comment peuvent-ils et elles oeuvrer dans leur langue malgré le contexte minoritaire?
Katrina Leclerc: [00:12:54] Oui et certainement certainement. Eh bien, premièrement, j'aimerais clarifier que de ma perspective, il n'y a pas un accent qui est meilleur que l'autre. Donc, dans toutes les circonstances d'insécurité linguistique qu'on voit à travers le pays, ce que j'ai observé, c'est souvent que les gens trouvent que leur français, par exemple, n'est pas assez bon. Donc ils sont intimidés. Ils ne veulent pas véhiculer ou verbaliser leurs sentiments, leurs perspectives dans cette langue, puisqu'ils ont, ils sont un peu insécure par rapport à leur accent ou par rapport à la diversité de leurs langues. Donc ça, c'est la première chose que j'aimerais conseiller aux jeunes qui sont issus de minorités. C'est de vraiment ne pas avoir honte de son accent. C'est ça la beauté et c'est ça qui met de la couleur dans la conversation. La beauté de nos accents, c'est la première chose et la deuxième chose, c'est de ne pas avoir peur de s'affirmer. Donc, souvent, je l'ai vécu moi-même. On est dans des situations où on est considéré. La personne à part ou la personne ou les individus qui sont un peu difficiles puisque nous demandons justement un effort soutenu pour inclure la deuxième langue officielle. Donc, c'est vraiment de ne pas avoir peur de demander à quoi nous avons droit.
Katrina Leclerc: [00:14:10] C'est protégé par la Charte. C'est protégé par des enjeux et des politiques qui sont adoptées à l'international par les Nations unies et d'autres États membres, entre autres le Canada. Donc, il faut vraiment pouvoir s'affirmer et se rappeler la valeur qui est apportée par notre dualité linguistique. Moi, j'ai beaucoup bénéficié tout au long de ma vie d'être une personne bilingue et même trilingue avec l'espagnol. Mais dans ce contexte de la conversation bilingue, puisque ma francophonie m'a beaucoup apporté, même en Colombie-Britannique justement, j'ai travaillé pendant plusieurs années au Sénat du Canada et ce n'aurait jamais été possible si je n'avais pas été capable de parler des deux langues officielles. Et puis, je travaille beaucoup avec le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique qui, en ce moment, par exemple, vient de conclure une série d'ateliers sur les emplois bilingues au niveau dans la fonction publique. Donc, on a vu dans ces ateliers, justement, qu'il y avait beaucoup de chances et d'opportunités qui étaient ouvertes aux jeunes. Dualité linguistique, surtout en milieu minoritaire, pas exclusivement qui s'offrent à eux. Tant que moi, je pense qu'il faut vraiment premièrement vraiment aimer tomber en amour, disons avec nos accents et en même temps s'affirmer et assurer, s'affirmer quand on cherche à vivre nos droits.
Katrina Leclerc: [00:15:32] Mais en même temps, on doit voir que c'est un atout. Notre francophonie, et en plus le bilinguisme est un atout dans le milieu du Canadien, mais aussi ailleurs. Et donc, on doit vraiment pouvoir s'affirmer et s'assurer que nous sommes en train de prendre cet atout et l'utiliser à notre avantage. Si on est dans un contexte minoritaire et qu'on choisit de toujours parler la langue de la majorité, on ne fait que vouloir essayer de s'assimiler. Ça nous ne donne aucun avantage, par exemple sur le sur le front de l'employabilité ou même dans un aspect communautaire. Moi, j'ai toujours été dans la communauté francophone en Colombie-Britannique et je me suis je me compte chanceuse de pouvoir me retrouver dans cette famille. Donc, en plus de trouver des noyaux de la francophonie un peu à travers tout le pays, et c'est vraiment quelque chose qui aide à apporter notre sentiment d'appartenance et qui va vraiment nous aider à oeuvrer davantage au cours de nos vies, peu importe où on se retrouve, même si on déménage, même si on va à l'étranger, puisqu’il n'y a jamais un moment, où est-ce que notre dualité sera sera un aspect négatif de notre vie? Ce sera toujours un atout.
Zhamila Tampayeva: [00:16:45] Merci beaucoup Katrina, donc nous sommes arrivés à la fin de cet épisode et j'aimerais demander s’il y a encore quelque chose que vous aimeriez dire ou ajouter?
Katrina Leclerc: [00:16:59] Peut être un peu par rapport à l'agenda. Je ne fais sécurité. J'aimerais rappeler à la jeunesse d'expression française, mais aussi d'expression anglaise et de haute expression. Peu importe la langue dans laquelle la jeunesse choisit de s'exprimer, c'est que l'agenda Jeunes, Paix et Sécurité qui a été adoptée par les Nations unies par le Conseil de sécurité en 2015. C'est un agenda de la jeunesse. Elle nous appartient. Donc il faut pouvoir prendre conscience de c'est quoi cet agenda qui est censé nous protéger, nous aider à mieux participer et nous aider à nous engager dans nos communautés et à assurer la protection de nos gouvernements et même des ressources financières de notre gouvernement pour le travail qu'on fait. Mais pour pouvoir avoir tous ces protections et ces enjeux qui nous sont qui sont dus, il faut bien que la jeunesse prenne en main l'agenda elle-même et qu'elle comprenne et que nous comprenions justement que cet agenda nous revient à nous. Donc, une chose que j'aimerais vraiment véhiculer aujourd'hui aussi, en plus des enjeux linguistiques, c'est que l'Agenda Jeunes, Paix et Sécurité est censé être un ajout à notre militantisme, à notre plaidoyer. Et la Coalition canadienne, justement, a été fondée pour appuyer ceci et pour qu'on puisse bâtir des ponts entre les différentes initiatives, soit de justice sociale, de droits de la personne ou d'autres enjeux d'égalité afin qu'on puisse essayer de bâtir un monde meilleur et un pays qui est plus représentatif de qui nous sommes, avec toutes nos multitudes de diversités.
Zhamila Tampayeva: [00:18:32] Ce sont de très justes propos. Merci beaucoup, Katrina d'être venue. Merci à nos auditeurs et nos auditrices d'avoir écouté un épisode sur un sujet aussi important. Donc, au revoir et à bientôt dans le prochain épisode de notre balado Entre deux drapeaux.
Katrina Leclerc: [00:18:50] Merci beaucoup.